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Arts et sciences au XIXe

Évolutionnisme et Psychologie Nouvelle
Darwin et Charcot, acteurs clés d'une histoire des arts inattendue
 

André Brouillet, Charcot enseignant à la Salpêtrière, 1887,détail
extrait de La Petite Lune, 1880, homme singe

En 1871, le savant britannique Charles Darwin publiait en anglais un ouvrage sous le titre La Filisation de l'homme ; l'anthropologue mit alors en émoi ses contemporains, du scientifique au religieux en passant par l'homme de la rue, appréciant fort peu de descendre du singe.

Nos artistes, enfants d'un siècle positiviste, réaliste et moderne, se devaient d'assimiler les lois de ce qui s'imposa comme l'évolutionnisme darwinien : leur crédibilité en dépendait. Un peu plus tard, ce fut au tour de la Psychologie Nouvelle du Dr. Jean-Martin Charcot de révolutionner les traités de physionomie que consultaient traditionnellement les artistes. Leurs travaux en furent irrémédiablement altérés, leur conception de

la créativité aussi.

​Cette conférence propose une révision de nos classiques à l'aune des découvertes scientifiques et plus précisément médicales du XIXe ; y seront revisitées, hors discours consensuel, des œuvres majeures comme La petite Danseuse de quatorze ans d'Edgar Degas, les vases du verrier Émile Gallé, ainsi que la Porte de l'Enfer d'Auguste Rodin.

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