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Anarchie sexuelle, I

Norme puritaine
Implosion du système
Le mythe comme preuve scientifique
Le bijou Art Nouveau comme consécration

(A venir) 
Gauguin Catholique
Anarchie sexuelle, II

1. La norme d'une sexualité saine

Une révolution sexuelle est en marche à la fin du XIXe, prenant d'assaut une norme autrement dit, un édifice normatif contraignant que nous tâcherons de définir dans ce premier chapitre. Aussi extravagant que cela puisse paraître aujourd'hui, nos plus éminents scientifiques du XIXe se penchèrent sur la question et établirent sur la base du dimorphisme européen, l’idée qu’une société civilisée reposait sur l'existence d'une femme physiquement très faible et intellectuellement attardée.

 

Cette conférence repose sur quelques peintures en particulier victoriennes mais citera surtout des ouvrages des plus connus de nos savants : Darwin, Spencer Vogt et Cooke.

https://youtu.be/T03o11pXWtg

2. La crise de la sexualité

Anarchie sexuelle fin de siècle traduit la remise en cause de l'édifice normatif en matière de genre et de sexualité XIXe… Qui en est la principale cause ? La Femme Nouvelle. Qui est cette Femme Nouvelle ? Elle est l'amazone moderne : celle qui en enfourchant la bicyclette, accède à la vitesse, elle qu'on disait lasse et fragile. Elle porte pantalon, fume la cigarette, se déboutonne et s'instruit devenant médecin ou avocate. Le monde des hommes s'insurge, panique ; cette Femme Nouvelle perdra la civilisation occidentale en condamnant le sacro-saint dimorphisme sexuel.

Cette démonstration repose sur les caricatures de la Femme Nouvelle en France et en Angleterre.

https://youtu.be/v4DsGajb4Uw

3. Femme Nouvelle et arts fin de siècle

La Femme Nouvelle n'est que la face socialisée du monstre qui masque la nature nymphomane et criminelle de la femme émancipée. Car en cultivant son intellect, elle épuise un capital vital qu'une nature anabolique avait déjà diminué : l'utérus se dessèche et enfante d'avortons tarés. Rien de surprenant puisqu'en s'émancipant du contrôle masculin, elle répond à  un besoin endémique de sang lié aux menstruations. Non, ceci n'est pas affabulation. La médecine moderne acquiesce et systématise : De Cesare Lombroso à Paul Broca en passant par les intellectuels fin de siècle, nombreux sont ceux qui formalisent l'équation émancipation féminine = nymphomanie meurtrière. Et l'art de s'en mêler...

Cette démonstration repose sur les œuvres victoriennes de Lawrence Alma-Tadema, sur les interprétations des figures littéraires d'Ophélie et de la Lady of Shalott, d'Edvard Munch.

https://youtu.be/c3hGatJ4y_4

4. Réalité et mythologie

Le piège se referme : par un retour aux figures mythologiques funèbres , Sirènes, Lilith , Sphinges, femmes ophidiennes… Peinture académique et Art Nouveau mettent en image l'équation professée par la médecine : de tout temps, la femme sensuelle fut une ensorceleuse néfaste à l'ascension de l'homme. Or tandis que le goût artistique fin de siècle brasse peinture de perverses sensuelles et image de femmes sagement anaboliques, le bijou Art Nouveau lui réifie cette théorie. Le port de diadèmes de sirènes et autres corsages de dragonnes convertit les plus belles épouses en perverses mythiques. Comportement paradoxal à débusquer.
 

Cette démonstration repose sur l'analyse iconographique de très nombreuses images, statues-mobilier- bijoux-peintures de Sirènes-Judith- Salomé-Lilith- Sphinges-Pandore- Succubes-Femmes- serpents.

https://youtu.be/3t8rKz5yRCo

Études iconographiques en anglais

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