Le Réalisme au XIXe
L'enfant du positivisme triomphant
Contexte philosophique et intellectuel
Styles et sujets réalistes
Courbet,
peintre politique ?
1. De la réalité aux Réalismes, contexte philosophique et intellectuel
Les dénominations en « isme » sont vagues, ne parle-t-on de réalisme du statuaire romain, de celui des peintres en perspective de la Renaissance ou de réalistes constructivistes ou Nouveaux Réalistes du XXe. L'étude du contexte intellectuel positiviste, au contraire d'une approche platonicienne ou postructuraliste, rendait possible l´accès à la réalité et donc à sa représentation par de nouveaux peintres d'histoire et de genre.
Démonstration à partir de tableaux dits réalistes de Courbet, Manet, et d'autres artistes moins connus aujourd'hui.
2. La représentation de la mort chez les réalistes
Dès lors que seul le visible est matière à peindre, la peinture religieuse de la Sainte Famille et de ses pairs devient caduque. C'est alors la seule et pragmatique, presque médicale, image de la mort qui restera, situation parfois comique que de tenter d'éterniser par l'image picturale ou la sculpture l´instant du passage à l'au-delà, quand ce dernier échappe à l'oeil. Cette conférence repose en grande partie sur les recherches de Linda Nochlin.
Démonstration à partir des tableaux et sculptures dites « réalistes », avec Edouard Manet et Gustave Courbet mais également Tassaert, Rude, de Beaumont, moins connus aujourd'hui.
3. Un cri de ralliement : « Il faut être de son temps »
Comment être positif, entendre de son temps, lorsqu'on est un peintre ou sculpteur positiviste ? Peut-on peindre les sujets antiques avec l’œil du scientifique sans produire un décor de théâtre kitsch ? Peut-on traiter des sujets contemporains dans le grand style académique sans tomber dans l'absurdité historique et l'éclectisme ?
Démonstration à partir des tableaux et sculptures : Lawrence Alma-Tadema, Jean-François Millet, Gustave Courbet, Dominique Papety et Jules Bastien-Lepage.
Études iconographiques en anglais