Le Réalisme au XIXe siècle
ou les conséquences d’un nouveau rapport à la réalité sur les arts visuels
La Révolution de Juillet fait entrer le XIXe dans sa phase positiviste et bourgeoise : l'heure est au pragmatisme, au palpable et au démontrable.
La première partie reviendra sur les conditions de possibilité d'un réalisme au regard des philosophies platoniciennes et poststructuralistes.
La seconde cartographiera les nouveaux critères qu'impose la modernité aux artistes, leurs réussites et fourvoiements.
Courbet et la politique
La qualification réaliste est attribuée à des œuvres aussi diverses que la statuaire romaine, la peinture de la Renaissance, les sculptures constructivistes ou les assemblages Nouveaux Réalistes. Face à la plasticité du terme, le réalisme des positivistes doit être défini.
Le Réalisme au XIXe
L'enfant du positivisme triomphant
Contexte philosophique et intellectuel
Styles et sujets réalistes
Courbet,
peintre politique ?
2. La représentation de la mort
Peinture et sculpture religieuse
Le credo du réaliste étant que seul l'observé est matière à traiter, le surnaturel est exclu de la liste des sujets possibles. En conséquence, la peinture religieuse se concentre sur les représentations du culte plutôt que sur les représentations divines ; apparaît un genre nouveau, la représentation du décès, caractérisée par une approche presque médicale de la finitude de l’homme.
« Il faut être de son temps! »
Un tableau de corrélation à deux variables, sujet et style, peut schématiser la problématique soulevée par être ou ne pas être de son temps : le sujet sera ancien ou contemporain et le style académique ou réaliste.
Lorsque le sujet est ancien et le style réaliste, la peinture se présente en reconstitution photographique et archéologique de scènes d’un passé inobservable. A l'inverse, lorsque le sujet est contemporain (l'électricité, le percement du canal de Suez, la locomotive) et le style académique, la peinture ou la sculpture semblent inaptes.