Les Ateliers nationaux

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Ateliers nationaux; Émile Thomas; travaux publics; paupérisation ouvrière; ouvriers; niveau; Paris; chômage; rentabilité économique; coût; défenseurs; travaux de terrasse; condition ouvrière; gouvernement; citoyens; Revolution 1848; workhouses anglaises

Extrait

Créés par décret après la Révolution du 24 février 1848, les Ateliers nationaux confiés à l’ingénieur Émile Thomas recrutent 115 000 chômeurs pour des travaux publics emblématiques (place de l’Europe, quai de la Gare, route de Courbevoie, canaux de Saint-Maur et Saint-Denis). Structurés en brigades de dix ouvriers, rémunérés 2 fr./jour, avec assistance médicale et bons alimentaires, ces chantiers visent à combattre la paupérisation ouvrière. Jugés coûteux (1 % du budget) et peu rentables d’après Baude, ils sont supprimés en juin 1848. Perçus comme ébauche de « République du travail » par Proudhon, ils inspirent les artistes réalistes.

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Art d'Histoire

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